Château comtal du XIIIème siècle.

Restauré en 1997, le donjon, situé au sommet de l’éperon rocheux à 404m d’altitude domine le village qui s’est développé autour de lui, à l’abri de ses murailles crénelées.

OUVERTURE DU DONJON en Juillet et Août
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le programme de la saison culture et patrimoine

* Les ateliers ludiques pour découvrir le moyen-âge à 16h 
- les mercredis « Bestiaire d’Argile » à la rencontre des animaux réels ou imaginaires présents dans les fables, les moralités et les croyances du moyen-âge
- les jeudis « Blason et bouclier » à la découverte de la science de l’Héraldique
- les vendredis « Enluminure et Calligraphie » à l’initiation de l’écrire médiévale.
Atelier Enluminure et Calligraphie

Historique

En 1583 le château, occupé par une bande de voleurs qui rançonnaient les habitants, faillit être démoli par décision des consuls du Conseil de Communauté. En 1627, De Puiségur, vice-sénéchal d’Armagnac en mission pour le roi Louis XIII trouve le château ‘’réduit à l’état de murailles’’. Les toitures s’étant effondrées. Le château sera plusieurs fois sauvé de la ruine. La châtellenie subsista sous une forme purement honorifique jusqu’à la Révolution.

Différentes parties du château

Entouré par des murs d’une épaisseur de 1,5m à 2m, le château se présente sous la forme d’une enceinte rectangulaire. Les remparts sont renforcés par quatre tours d’angle cylindriques pleines, et autrefois couronnées de créneaux. On y accédait par des échelles. On distingue :

La grande cour
La grande porte au nord-ouest par laquelle les chevaux et les voitures pouvaient passer s’ouvrait sur la rue du château qui descendait jusqu’à la porte Cabirole percée dans les murs du rempart qui fermait la 1ère enceinte à l’ouest.

Les piétons y entraient, par une porte voûtée en haut d’un petit escalier.

Sur le mur sud-ouest on voit encore les trous dans lesquels étaient encastrées les grosses poutres qui devaient soutenir un plancher. On peut penser que les habitations des soldats s’appuyaient sur ces murs, autour d’une cour au milieu de laquelle se trouvait une citerne

La petite cour
Un mur dont subsistent les extrémités et dont on a mis au jour les fondations lors de fouilles effectuées en 1966 par l’Abbé Algans séparait cette partie de la grande cour. Ce devait probablement être la partie réservée au capitaine châtelain. Elle renfermait des habitations accolées dans l’angle des remparts nord-est et sud-ouest comme en témoignent les trous d’encastrement des poutres. Le mur du fond au sud-est en face de la grande entrée est percé de quatre meurtrières.

Le logement du comte

On y accède par une porte en plein cintre roman aménagée dans le mur sud, et doublée de l’autre côté par un arc à l’appareillage beaucoup plus grossier.

Située derrière la grande cour cette partie est postérieure à l’enceinte primitive comme en témoignent sur le jambage en pierres taillées d’une fenêtre les vestiges d’une élégante colonnette surmontée d’un chapiteau à palmettes (aujourd’hui effondré). Dans le mur sud-est on remarque une fenêtre en plein cintre très ébrasée.

Ce vaste quadrilatère de 40m sur 7m comprenait deux grandes salles sur deux étages. On voit encore l’emplacement de deux cheminées. Sur l’une qui s’appuyait sur le donjon, on voit nettement les restes du foyer, les socles des jambages, les creux des consoles qui supportaient l’important manteau de la grande hotte.

Sur l’autre, les pierres rongées de l’âtre sont bien visibles sur le mur du nord-ouest.

La chapelle
Dans le mur nord-est, accolée au donjon, au-dessus de la prison, se trouvait la chapelle réservée au châtelain et ses proches. On y accédait par un escalier extérieur récemment rebâti. Sa porte est surmontée d’un linteau soutenu par des corbeaux et sur lequel est sculpté un chrisme formé de deux clefs en forme de X, aujourd’hui très effacé. L’autel était placé contre le mur accolé au donjon. Dans la muraille étaient encastrés deux placards en pierre. L’un d’eux est encore visible.

Le donjon
Le donjon était une tour de guet non couverte. On y accède par un escalier extérieur et par la porte d’origine. On monte au sommet par un étroit escalier en spirale construit dans l’épaisseur des murs, entre deux tours concentriques. Cette énorme bâtisse, légèrement tronconique s’élève à 18 m de hauteur sur un diamètre extérieur de 9,25 m à la base, pour 8,25 m au sommet. Il comprend 3 salles superposées hautes de 5 m et larges de 3,4 m.

On arrive à la 2ème salle qui communiquait avec celle du rez-de-chaussée par une ouverture carrée formant clef-de-voûte et dans laquelle on descendait par une échelle. Cette salle basse devait servir d’entrepôt. Les fouilles effectuées en 1966 ont permis de retrouver dans les déblais, des poteries du 13ème siècle intactes, des ferrures de portes, des clefs

On continue la montée jusqu’à la 3ème salle puis au sommet du donjon avec ses dalles de pierre, qui forment, comme à l’origine, couverture et rigole le long des murs. On peut y contempler le superbe panorama de la chaîne des Pyrénées et s’y repérer grâce à la table d’orientation.

La prison
Accolée au donjon et sous la chapelle, était la prison comme en témoignent les restes des systèmes de fermetures. Sa voûte était percée d’une ouverture carrée munie d’une trappe qu’on ouvrait pour permettre aux prisonniers d’entendre la messe célébrée dans la chapelle au-dessus. Deux autres ouvertures servaient d’aération.

Atelier Blason et Bouclier