L’édito. Zooms 2

  • Post category:L'édito

Bientôt 10 mois de rodage et 9 rendez-vous les « premiers mercredis du mois », 

  • autour d’acteurs économiques différents : brasserie, médico-social, matèriaux-outillage, tiers-lieu, agriculture, gastronomie, co-working, carrière & activités extractives, agriculture de nouveau, 
  • à Aurignac et alentour : Peyrissas, Saint-André, Samouillan.

Dans l’avenir, ces rendez-vous mensuels nous permettront : 

  • d’approfondir les différents sujets liés aux enjeux économiques actuels et à venir, 
  • de vous donner la parole pour témoigner, argumenter, proposer 
  • de faire valoir nos spécificités (atouts, difficultés) et nos ambitions économiques 
  • de faire entendre le « terrain ». 

Les Zooms en seront le reflet

Rejoignez-nous ! A bientôt

Bienvenue à… Marie Jeannet Zooms 2

Qui exerce le métier, devenu rare, d’artisan tapissière sur meuble et de sellerie sous le joli nom de « Assis soit-elle » à Aurignac. 

Son atelier est situé Rue des Nobles (ancienne maison Espes) depuis juin 2021. 

Marie nous vient des Landes où elle a vécu 7ans. Elle a longtemps été dans le coin du côté de Luchon, Betchat… comme coach sportif et professeur de gym’ à Saint-Martory notamment. Il s’agit donc d’une « reconversion réussie » se félicite t’elle ! 

Lors de notre première rencontre, Marie achevait de retapisser d’un superbe tissu, un élégant fauteuil Art Déco qu’avait confié à ses mains expertes un sculpteur des alentours. « Une fois qu’on enlève le tissu d’un meuble, on a toujours des surprises, c’est aussi ça qui fait le charme de ce métier ! » 

Marie « a toujours aimé créer et restaurer à partir d’ancien » « je suis manuelle, bricoleuse, j’ai toujours trafiqué à tout ! ». C’est guidée par cette passion qu’elle a été formée par un tapissier-sellier landais pendant 2ans : à la sellerie d’abord puis aux techniques de tapisserie pour voler ensuite de ses propres ailes avec son entreprise maintenant à Aurignac.

Marie propose donc de restaurer fauteuils, sièges de voitures, de motos, intérieurs de caravanes, de camions… 

Mais ce qui l’anime plus que tout, c’est la création à partir de mobiliers anciens. « J’ai démarré à partir de carcasses que je décorai comme bon me semblait. Ce qui me plaît c’est la réutilisation des matières, créer à partir d’une diversité de matériaux. » 

Marie a son propre réseau à Aurignac et aux alentours, sa clientèle vient donc des Landes et du Comminges. Elle travaille aussi avec des professionnels du territoire comme la Quincaillerie Canut-Zapater qui lui a, notamment, prêté une machine de cordonnier Canon du XIXème siècle à laquelle Marie va s’atteler pour la restaurer afin d’en faire bon usage. 

« Il y a une formidable mixité à Aurignac, culturelle, artistique et artisanale… et un très bon accueil, une convivialité qu’on ne retrouve pas partout !  N’hésitez pas à venir à ma rencontre, je serai ravie d’échanger avec vous ! »

Gros plan sur… la MARPA Zooms 2

  • Post category:Gros plan

Lors de son inauguration en juillet 1995, la vocation de la MARPA (Maison d’Accueil Rurale pour Personnes Agées) était d’accueillir, à l’âge de la retraite, des agriculteurs seuls ou en couple (3 appartements sur 17 étaient prévus pour cela) ne pouvant ou ne souhaitant plus rester chez eux. L’âge moyen des 20 résidents se situait alors autour de 75 ans.

Un quart de siècle plus tard, bien que les grosses générations des années vingt soient encore bien présentes parmi nous (4 centenaires en témoignent à la MARPA), les efforts faits pour le maintien à domicile et l’amélioration de la santé des seniors font qu’on rentre aujourd’hui à la MARPA à 85 ans en moyenne (voire même à 99 ans !). 

Ce qui fait qu’on y reste aujourd’hui 3 à 4 ans avant d’y finir ses jours ou d’être réorienté vers un établissement médicalisé (Ehpad ou long séjour hospitalier). 

C’est ainsi qu’au cours des dix dernières années, la MARPA, dont la capacité a été portée à 24 résidents en 2017, a pu accueillir 64 personnes (45 femmes et 19 hommes, dont 3 couples), avec une moyenne d’âge passée de 78 ans en 2011, à 90 ans fin 2021.

L’origine géographique et professionnelle des résidents à sensiblement évoluée également. Ainsi depuis 2011, si les 2/3 des résidents sont originaires de l’ancien canton, 1/3 sont venus d’ailleurs dont une dizaine du nord de la France pour se rapprocher de leurs enfants installés par ici. Et les résidents issus du milieu agricole ne sont plus actuellement que 9 sur 24. 

Enfin, bien que la MARPA ne soit pas médicalisée en interne, une trentaine de résidents ont pu y finir leurs jours au cours des dix dernières années, et seuls une douzaine ont dû être réorientés. 

La quasi-totalité des 500 000 € du chiffre d’affaires de la Marpa provient de la tarification dont la moitié pour les services assurés, un cinquième pour les loyers et charges, 17% pour les repas et 12% pour la dépendance.

En regard, la plupart des charges de l’établissement sont fixes, avec principalement :

  • 250 000 € de salaires et charges sociales pour 11 salariées (soit 8,7 équivalent temps plein) dont 9 habitent les Terres d’Aurignac,
  • 92 000 € de loyer à l’office de HLM,
  • 80 000 € de frais généraux,
  • 45 000 € d’achats alimentaires.

Le solde représente la capacité d’investissement propre de l’établissement.

L’économie particulière de la MARPA, établissement associatif qui ne perçoit donc depuis dix ans pratiquement aucune subvention de fonctionnement, repose sur quelques facteurs-clés : 

  • le taux d’occupation, donc des départs vite remplacés et une bonne liste d’attente, 
  • la stabilité de l’équipe salariée : zéro intérim, plannings, auto-remplacement, intéressement,
  • une vigilance aiguë portée aux frais généraux,
  • des aides aux investissements (55 000 € en 10 ans)
  • l’engagement des bénévoles du bureau, de l’association des familles, et des salariées.

Le poids économique local de la Marpa est 

  • directement celui des salaires nets versés et des achats et services de proximité, soit globalement 250 000 € par an environ ; 
  • et indirectement celui des prestataires intervenant dans l’établissement auprès des 24 personnes âgées restées ainsi sur Aurignac : médecins, kinés et autres professionnels médicaux, infirmières, aides-soignantes, ADMR, etc.

Cet équilibre positif est néanmoins fragile, ainsi que le prouve 

  • la récente crise Covid qui a vu fondre les résultats de la Marpa, 
  • et l’explosion des coûts de l’énergie et l’inflation qui ont conduit à annuler récemment 150 000 € d’investissements qui devaient être confiés à des entreprises locales et financés à 80% par des subventions (Europe 50%, Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges 30%).

Le chiffre Zooms 2

  • Post category:Le chiffre

Le chiffre : 14 000 tests antigéniques

réalisés depuis le début de la pandémie Covid par la Pharmacie des 3 tours d’Aurignac

Jadis Zooms 2

  • Post category:Jadis


L’hospice N-D de Lorette fondé au 18ème siècle autour d’une chapelle du 12ème lieu de pèlerinage, était alors doté de vingt lits pour des malades de sexe masculin.
Etablissement public après la révolution, une salle pour les femmes lui est ajoutée au 1er étage en 1821, avant d’être confié aux sœurs de la Croix de St André en 1838.
Il fonctionnera jusqu’en 1920 recevant les blessés de guerre et les vieillards.